Doppler se forme en 1998 dans une cave de Solaize, à côté de Lyon, quand Yann Coste (batterie) rejoint Yoann Brière (guitare) et Xavier Amado (basse). Au delà de la pertinence de l'étiquette "hard rock intellectuel" qui leur a été attribuée, le groupe oeuvre dans un registre communément appelé "noise" ou "noise rock", appellation parfois suivi d'un adjectif tel que hypnotique, complexe, furieux, intense, frénétique, envoûtant, primaire, torturé, sauvage, entêtant, déstructuré ou chaotique (liste non exhaustive).
Leur musique s'inscrit dans une tradition qui a déjà fortement marqué Lyon par le passé (Condense, Deity Guns, Bästard, Ned, Bananas At The Audience entre autres). Au jeu des influences, on peut bien se risquer à citer quelques noms, quelques claques : Laddio Bolocko, Ulan Bator, Shellac ou Chokebore, mais cela ne suffirait pas, car Doppler s'inspire plus généralement de tout ce qu'il voit et de tout ce qu'il entend.
Avec près de 200 concerts, et le plaisir d'avoir partagé la scène avec des gens aussi différents que Medications, Sleeping People, Black Heart Procession, Unsane, Melt-Banana, Sleeppers, Arab On Radar, Double Nelson, Cheval De Frise, Young Gods, Shipping News… Doppler met fin à ses activités en 2010 , puis se reforme en 2020 pour « fêter les dix ans de sa mort » et ainsi reprendre la route, avec pour l’occasion la réédition en vinyle par le label Bigoût Records du premier album « Si nihil aliud ».